« On peut tout mettre en place, finalement on ne maîtrise rien tant qu’il n’y a pas l’engagement et la volonté. Ce soir, on a été un peu entre deux eaux. Il y avait un plan de jeu prévu, on ne l’a pas fait à 100%. On a été un peu amorphes. En première période, il n’y avait pas l’engagement que demande un match face à Andrézieux. Ca a failli nous coûter cher. C’est une grande leçon, un apprentissage pour la suite du championnat. Ce soir, c’est la volonté qui a fait la différence. Etre mené en première mi-temps, c’est le scénario qu’on voulait s’éviter. Faire un changement doit être une plus value, ce n’est pas la loterie. Quand tu as un groupe homogène, et que tu as des joueurs frais sur le banc qui ont une grosse envie de bien faire, on sait que ça peut faire la différence. Beaucoup de matches peuvent se dérouler ainsi. Je suis très content pour Yanis (Méguirèche) et Flo (Sauvadet), mais aussi pour ceux qui n’ont pas lâché. Je pense à ceux qui n’étaient pas là ce soir, il y avait des choix à faire. On aura besoin d’eux jusqu’à la fin. Avant le match, je disais qu’Andrézieux n’était qu’une étape. Rien n’a changé. C’est tout sauf fini. Le match à Chasselay va être très compliqué, comme cela l’avait été à l’aller (2-2). On va évidemment savourer, bien apprécier notre victoire. On va analyser tranquillement notre prestation de ce soir, apporter quelques réglages pour savoir quoi faire si le même scénario se reproduit ».

Propos recueillis par Jean-Baptiste VIVIAND