Christophe, quel est ton sentiment sur le match ?

« Quand tu donnes un but à l’adversaire au bout d’une minute de jeu, ça devient tout de suite plus compliqué. On a subi un gros pressing sur un terrain difficile et on a été pris à notre propre jeu en essayant de relancer proprement. C’est le football ».

L’OGC Nice (II) a eu cette volonté tout au long du match de faire du jeu. Etait-ce la bonne solution ?

« Ce sont les valeurs du club. C’est ce qu’on veut, c'est à dire repartir de derrière pour se créer des occasions. Maintenant quand on a la malchance de jouer sur un terrain d’une si piètre qualité, c’est difficile à appliquer On aurait peut-être dû essayer de récupérer le ballon un peu plus haut et opter pour un jeu plus direct ».

Vous avez su tout de même vous montrer dangereux, surtout en première période … 

« Oui, on s’est crée des situations de but, mais à chaque fois qu’on prenait un contre, il y avait danger. Annecy l’a joué à l’expérience. On a tenté de revenir, mais à dix contre onze en fin de match c’était encore plus compliqué ».

L’équipe a encaissé six buts en deux matchs. Comment l’expliques-tu ?

« Il y a avait eu deux buts cadeaux la semaine dernière contre l’OM (II) (3-3), ce soir on en encaisse encore deux sur des erreurs de relance. Il  faut vite en tirer des leçons car six buts en deux matchs, ça fait beaucoup. Mais c’est dans les défaites qu’on apprend, surtout pour les jeunes ».

Tu retrouvais la compétition ce soir après plus de sept mois d’absence. Comment t’es tu senti ?

« Je me suis senti pas mal. Je suis content d’avoir tenu 90 minutes sans ressentir de douleur au genou. Ça permet d’emmagasiner du temps de jeu et de retrouver du rythme pour revenir plus fort la semaine prochaine avec le groupe pro. Je travaille dur à l’entraînement pour rattraper mon retard. J’ai hâte de retrouver la Ligue 1, ça fait de très longs mois que je n’y ai plus goûté. Ça ne devrait plus tarder, je l’espère. Je suis sur la bonne voie. Le fait de pouvoir jouer sans douleur, c’est déjà une belle victoire. J’espère que c’est le début d’une série positive pour moi ».

Propos recueillis à Nice par Jean-Baptiste VIVIAND